Publié le : 24 mai 20193 mins de lecture

En ouvrant votre société, vous imaginez déjà l’atteinte étape par étape de votre objectif, et les éventuels changements ou agrandissements de votre projet. Mais avant d’y arriver, maintenant que vous faites partie de la population active, vous vous soumettez également à une obligation imposée par loi. Le promoteur peut tenir la comptabilité d’une auto-entreprise juste avec un tableur. Cependant, des conditions se posent et doivent être suivies scrupuleusement pour respecter un cadre juridique et légal.

Le tableur, un outil simple

Contrairement aux autres types de sociétés, tenir la comptabilité d’une auto-entreprise se révèle fort simple. En effet, celle-ci se résume à deux livres bien distincts : le premier détaille les recettes, et le second, au contraire, les charges. Dans certains cas, ce dernier n’est même pas obligatoire, notamment lorsque l’activité ne concerne pas la vente de bien ou de service. Plusieurs choix s’offrent pour tenir les comptes. Le premier consiste à utiliser un tableur manuel que vous tracerez vous-même, ou encore un registre pré-imprimé disponible dans les librairies. À part le traitement manuel, vous pouvez également recourir à un tableur informatique.

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Le contenu obligatoire

Le plan comptable général, ligne directrice pour les grandes enseignes, oblige la classification de chaque opération dans un compte précis. En opposition à cette contrainte, tenir la comptabilité d’une auto-entreprise reste à la portée de tout le monde. Les rubriques principales doivent cependant y figurer, tant dans le livre des entrées que des sorties. En général, il s’agit des dates d’opération, la désignation et le montant de la recette ou de la dépense, le mode de règlement, et une référence de pièce justificative, comme un numéro de facture ou de reçu. L’auto-entrepreneur dispose aussi de la possibilité de regrouper toutes les entrées d’une même journée en une seule ligne, dans la mesure où ce total n’excède pas 76 euros.

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Les conditions pour être légal

Si la simplicité de l’opération s’avère évidente, des dispositions légales doivent malgré tout être respectées au moment de tenir la comptabilité d’une auto-entreprise. En effet, la première condition concerne le fait qu’aucune rature ni aucun gommage ne sera admis dans les livres manuels. En ce qui concerne les outils informatiques, les saisies effectuées ne doivent plus être modifiables une fois enregistrées. Pour éviter des désagréments avec un simple tableur Excel, il serait donc plus judicieux d’adopter un logiciel dédié pour l’usage des auto-entrepreneurs. Vous pouvez trouver des modèles gratuits ou payants sur Internet.