Le consultant informatique apporte des solutions techniques aux clients qui souhaitent faire évoluer leur système. Il est un expert extérieur à l’entreprise. Il suit la mise en place de l’organisation du système. Il peut travailler en indépendant ou dans une société de services en ingénierie informatique en tant que salarié. Lorsque vous souhaitez devenir consultant informatique, il faut choisir un statut juridique. Quel statut choisir en tant que consultant informatique ?

Micro-entreprise ou entreprise individuelle selon le chiffre d’affaires 

Si vous décidez de travailler en entreprise individuelle ou en société, le choix du statut est relié au régime social et fiscal de l’entreprise. Le régime fiscal et social de la micro entreprise et de l’entreprise individuelle est spécifique. Découvrez les points communs de la micro entreprise et de l’entreprise individuelle : les deux entreprises prennent la même forme juridique. Malgré tout, elles présentent une certaine différence au niveau comptable et sur le plan fiscal. Pour simplifier, un micro-entrepreneur est un entrepreneur individuel qui a choisi le régime micro. Les deux entreprises sont dans l’obligation de souscrire un contrat de prévoyance et de santé. À partir d’un certain seuil de chiffre d’affaires, le versement des cotisations foncières des entreprises est imposé. Les entrepreneurs sont les seuls responsables de leurs biens.

Pour une entreprise individuelle, le calcul des impôts sur le revenu est basé sur les bénéfices non commerciaux. La tenue de la comptabilité : bilan et compte de résultat sont obligatoires. Les frais professionnels sont à déduire sur le chiffre d’affaires. La micro-entreprise est dans l’obligation de tenir un livre des recettes et un livre d’achats. Les frais professionnels du CA ne sont pas à déduire en dessous de 34 400 euros. Il n’y a pas d’assujettissement à la TVA jusqu’à ce seuil de chiffre d’affaires. En 2021, le chiffre d’affaires hors taxes est limité à 72 600 euros. Sur la base d’une déclaration, votre statut de micro-entreprise devient statut d’entreprise individuelle.       

SARL : création d’une structure avec un associé

La SARL est une société à responsabilité limitée constituée par deux associés au minimum. Ici, vous êtes l’associé majoritaire en tant que consultant informatique. Le statut juridique entre les associés est à déposer au centre des impôts. Vous jouissez d’un statut de travailleur non salarié. En tant qu’associé majoritaire, vous ne devez pas être en même tant gérant et salarié. Il n’y a pas d’assurance chômage. La souscription au contrat de prévoyance et santé est obligatoire, de même que l’inscription au registre du commerce et des sociétés.

Le consultant en tant que travailleur indépendant verse des cotisations sociales lui permettant de bénéficier des prestations sociales. Les cotisations sociales sont calculées sur les revenus du professionnel non salarié. Le consultant informatique en tant que gérant de l’entreprise SARL est soumis à l’impôt sur les sociétés ou sur le revenu du dirigeant. La tenue de la comptabilité est obligatoire, de même que la souscription à l’assurance responsabilité civile professionnelle. L’entreprise doit verser les cotisations foncières.

Consultant informatique en tant qu’auto entrepreneur

Si vous agissez en votre nom, vous travaillerez en tant qu’auto entrepreneur. Il n’y a pas de création de personnes morales, sauf si vous créez une société. Vous êtes le seul responsable de tous vos biens, sauf votre résidence principale. Vous jouissez d’un statut de travailleur non salarié. Il n’y a pas d’assurance chômage.

Vous devez vous affilier au RSI ou au régime social des indépendants. Cet organisme gère les cotisations sociales et les prestations des travailleurs indépendants : maladie, paternité ou retraite. La souscription au contrat de prévoyance et de santé est imposée. La tenue de compte comptable est obligatoire. Vous devez souscrire une assurance responsabilité civile pro. Les frais professionnels sont à déduire du CA. L’auto entreprise est assujettie à la TVA. Elle doit verser les cotisations foncières des entreprises ou CFE.